Voici le Phérésien, sixième article d’une série de sept sur « Les Sept Esprits du Mal » que nous montre l’Écriture.
1. Quelle est la signification du nom ?
2. Les Phérésiens sonr des « P’tit Tim »
3. Qui a handicapé les Phérésiens ?
4. Honte à toi !
5. Je crois aux anges
6. ...Tellement plus à dire !
Dans cet article, nous étudierons l’Esprit phérésien parmi les différents esprits méchants.
Il est important de comprendre comment chacun d’eux agit, afin de savoir les identifier et de pouvoir ensuite vérifier si nos cœurs sont infectés par l’un ou l’autre d’entre eux. Nous pourrons aussi, ensuite, les reconnaître chez les autres.
Ces Esprits mauvais sont une réalité et font des ravages dans la vie des croyants et des incroyants. Aussi est-il important de reconnaître leur modus operandi.
Des livres entiers pourraient être écrits sur chaque type d’Esprits méchants et nous ne pourrions pas encore en faire le tour dans un seul article. En conséquence, les articles de cette série sont un survol court de chaque type d’Esprit. Plus tard d’autres articles détailleront chacun d’eux.
Chaque fois que nous nous référerons à un Phérésien nous pourrons parler
- soit d’un Esprit phérésien
- soit d’une personne infectée par ce type d’esprit mauvais.
Nous prendrons d’abord le temps d’en faire la liste :
« Quand l’Éternel, ton Dieu, t’aura introduit dans le pays où tu entres pour le posséder, et qu’Il aura chassé de devant toi des nations nombreuses, le Héthien, et le Guirgasien, et l’Amorrhéen, et le Cananéen, et le Phérésien, et le Hévien, et le Jébusien, sept nations plus nombreuses et plus fortes que toi, et que l’Éternel, ton Dieu, les aura livrés devant toi, et que tu les auras frappés, tu les détruiras entièrement comme un anathème ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras pas grâce. »
Nous avons là les instructions de Dieu données au peuple d’Israël avant son entrée dans la Terre Promise.
Cela signifie que chacun d’entre nous - tout comme l’église dans son ensemble, nous devons être capables de soumettre ces sept nations pour pouvoir entrer dans notre Héritage Spirituel !
Ces sept nations (ou peuples) sont :
- le Guirgasien,
- le Jébusien.
- l’Amorrhéen,
- le Héthien,
- le Cananéen,
- le Phérésien et
- le Hévien.
Ces nations étaient de vrais peuples dans le passé. Elles représentent maintenant sept sortes d’ Esprits méchants, qui sont les contreparties mauvaises des Sept Esprits de Dieu.
Dieu voulant, nous étudierons aussi « Les Sept Esprits de Dieu » ultérieurement.
Quand nous regardons la signification des noms de ces nations, nous commençons à entrer dans la compréhension des types qu’elles représentent.
NOM SIGNIFICATION EFFETS... HÉTHIEN
fils de la terreur
tourments subliminaux, ''voir note'' [1] phobies, terreur, dépression, tromperie...
GUIRGASIEN
habitant de l’argile
centrage sur les choses terrestres, incrédulité...
AMORRHÉEN
montagnard, ...renommé
obsession de la renommée terrestre et de la gloire, domination...
CANANÉEN
peuple de la plaine
dépendances (drogue, alcool... ) perversions, recherche exagérée de plaire...
PHÉRÉSIEN
appartenant à un village
vision limitée, paresse, faible estime de soi...
HÉVIEN
villageois
vision limitée à la jouissance d’un héritage terrestre, hédonisme...
JÉBUSIEN
batteur de céréales
suppression de l’autorité spirituelle chez les autres croyants, légalisme...
[1] Une « perception subliminale » est la perception d’un objet (image, message, publicité...) à la limite de sa reconnaissance par le sujet. Un « tourment subliminal » est donc un tourment dont on n’a pas vraiment conscience.
Dans cet article, nous étudierons l’Esprit phérésien.
Le nom « Phérésien » nous renseigne, comme nous l’avons mentionné dans le premier article de la série « Les Sept Esprits Méchants ». Il veut dire qui appartient à un village. Les villages ont une connotation de petitesse.
Les personnes qui grandissent dans un village ont des opportunités de croissance très limitées dans les domaines éducatif, culturel et de loisirs.
Les rêves naissent facilement dans un environnement stimulant, riche en options et en opportunités. Celles-ci sont très limitées dans un village et ses habitants risquent bien de ne pas pouvoir rêver à de grandes choses... Les plus courageux vont quitter le village afin de réussir dans les grandes villes.
La chanson « New York, New York... » de Frank SINATRA serait donc un bon exemple de chanson antidote de l’Esprit phérésien :
Commencez à répandre la nouvelle : je m’en vais aujourd’hui !
Je veux en faire partie : New York, New York...
Ces chaussures vagabondes ont hâte de la parcourir,
D’errer en plein cœur de la ville : New York, New York...Je veux me réveiller dans la ville qui ne dort pas
Et me retrouver au sommet, en haut de l’affiche...Cette déprime des petites villes commence à fondre :
Je prendrai un tout nouveau départ dans le vieux New York ;
Si je peux réussir là, je pourrai réussir partout,
Cela dépend de toi, New York, New York...
Les prisonniers de l’Esprit phérésien se considèrent donc comme des personnes au faible potentiel : leur seul objectif sur la terre est de vivre une petite vie tranquille bien « pantouflarde » et d’éviter de croiser le chemin des VIP - Very Important Persons.
Ces gens dominés par l’Esprit phérésien sont certains de leur propre petitesse, mais croient aussi à celle de ceux qui les entourent, y compris même leurs enfants. L’Esprit phérésien peut, par conséquent, conduire à une stagnation spirituelle sur plusieurs générations !
L’Esprit phérésien produit la pauvreté de nombreuses générations - pauvreté spirituelle et matérielle - car la stagnation conduit toujours à la pauvreté dans tous les domaines.
J’ai entendu le Seigneur me souffler « P’tit Tim » dans l’oreille droite lorsque je me préparais à écrire cet article (le 3 juillet 2004). Pour être honnête, je ne savais vraiment pas qui était « P’tit Tim », même si j’avais déjà entendu ce nom. Le Seigneur me dit alors de chercher sur Internet pour le découvrir.
Au cours de mes recherches, j’ai trouvé l’histoire d’un petit bébé qui a survécu à un avortement (vous pouvez la lire en anglais à cette adresse : Faithful Hope )
J’ai aussi appris que « P’tit Tim » [1] était le nom d’un personnage du conte de Noël de Charles DICKENS.
Je suis contre Noël depuis longtemps : les origines de cette fête sont païennes et non bibliques ! Je suppose que c’est la raison de mon ignorance sur ce personnage.
Peu importent nos intentions : Jésus ne nous a pas dit de célébrer Noël ! C’est l’homme qui a essayé de trouver un moyen humain de plaire à Dieu, et Il a horreur de cela !
Noël est un moyen inventé par les hommes pour convertir les païens au christianisme... Si vous n’êtes pas d’accord, je vous encourage à rechercher les origines de Noël. Priez Dieu qu’Il vous montre les implications spirituelles de cette fête ! Alors vous pourrez en juger par vous-même, dans l’Esprit.
J’ai compris pourquoi le Seigneur m’a soufflé ce nom « P’tit Tim » tandis que je préparais cet article : « P’tit Tim » était un enfant handicapé, dans l’histoire de DICKENS.
Le bébé avorté - nommé « P’tit Tim » par l’infirmière qui l’a accompagné pendant ses quelques heures de vie - était un jeune être vivant considéré comme insignifiant par sa mère, mais très important aux Yeux de Dieu.
J’ai compris d’après ma lecture que sa mère s’était repentie, alors Dieu lui a pardonné.
Le Seigneur déclare que Jonathan, le fils de Saül, avait un enfant nommé Mephibosheth. Il devint boiteux car sa nourrice le fit tomber en s’enfuyant quand elle entendit que Saül et Jonathan étaient morts au combat. Elle s’enfuit par crainte que le nouveau roi ne veuille tuer tous les membres de la famille royale de Saül :
« Jonathan, fils de Saül, avait un fils perclus des pieds ; il était âgé de cinq ans lorsque le bruit touchant Saül et Jonathan vint de Jizreël ; et sa nourrice l’emporta, et s’enfuit ; et il arriva que, comme elle se hâtait de fuir, il tomba et devint boiteux ; et son nom était Mephibosheth. »
David voulut bénir Mephibosheth, car il aimait son père, et il l’appela devant lui :
« Le roi David envoya, et le prit de la maison de Makir, fils d’Ammiel, à Lodebar. Et Mephibosheth, fils de Jonathan, fils de Saül, vint vers David, et il tomba sur sa face et se prosterna.
Et David dit : Mephibosheth !
Et il dit : Voici ton serviteur !
Et David lui dit : Ne crains point, car certainement j’userai de bonté envers toi à cause de Jonathan, ton père, et je te rendrai tous les champs de Saül, ton père, et tu mangeras continuellement le pain à ma table.
Et il se prosterna, et dit : Qu’est ton serviteur, que tu aies regardé un chien mort tel que moi ? »
Mephibosheth avait développé une très faible estime de soi en grandissant, à cause de son handicap.
Remarquez comment, même après avoir entendu les paroles de David, favorables à son égard, il se définit comme un chien mort au verset 8.
La Marche, dans l’Écriture, est une figure spirituelle de la capacité à conquérir et à établir l’Autorité du Royaume :
« Moïse, Mon serviteur, est mort ; et maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que Je leur donne à eux, les fils d’Israël.
Tout lieu que foulera la plante de votre pied, Je vous l’ai donné, comme J’ai dit à Moïse. »
« Lève toi, et promène-toi dans le pays en long et en large, car Je te le donnerai.
Et Abram leva ses tentes, et vint et habita auprès des chênes de Mamré, qui sont à Hébron ; et il bâtit là un autel à l’Éternel. »
« Aux jours de Shamgar, fils d’Anath, aux jours de Jaël, les chemins étaient délaissés, et ceux qui allaient par les grands chemins allaient par des sentiers détournés ; Les villes ouvertes étaient délaissées en Israël, elles étaient délaissées - jusqu’à ce que je me sois levée, moi Deborah, jusqu’à ce que je me sois levée, une mère en Israël. On choisissait de nouveaux dieux, alors la guerre était aux portes ! On ne voyait ni bouclier ni pique chez quarante milliers en Israël.
Mon cœur est aux gouverneurs d’Israël qui ont été portés de bonne volonté parmi le peuple.
Bénissez l’Éternel ! Vous qui montez sur des ânesses blanches, vous qui êtes assis sur des tapis, et vous qui allez par les chemins, méditez !
A cause de la voix de ceux qui partagent le butin, au milieu des lieux où l’on puise l’eau, là, ils racontent les justes actes de l’Éternel, Ses justes actes envers Ses villes ouvertes en Israël.
Alors le peuple de l’Éternel est descendu aux portes. »
- Le verset 6 dit que les gens ne pouvaient pas marcher librement sur les grands chemins.
- Le verset 7 fait référence aux villages - perrazown en hébreu, traduit ici par villes ouvertes. Il établit ainsi un lien spirituel entre les Phérésiens et l’incapacité à marcher librement.
- Le verset 10 mentionne ceux qui sont assis sur des tapis, évoquant ceux qui portent un jugement, [2] et ceux qui vont par les chemins : la marche dans l’Écriture est liée à la capacité de rendre un jugement.
- Le verset 11 évoque la victoire des villages de Dieu en Israël, et le peuple de l’Éternel descendu aux portes. Il nous parle donc des « petits » villageois de Dieu rendant des jugements, car les tribunaux - ou cours - étaient situés aux portes dans les villes antiques.
« Mon serviteur David sera roi sur eux, et il y aura un seul pasteur pour eux tous ; et ils marcheront dans Mes Ordonnances, et ils garderont Mes Statuts et les pratiqueront. »
« Je mettrai Mon Esprit au dedans de vous, et Je ferai que vous marchiez dans Mes Statuts, et que vous gardiez Mes Ordonnances et les pratiquiez. »
« Vous pratiquerez Mes Ordonnances, et vous garderez Mes Statuts pour y marcher. Moi, Je suis l’Éternel, votre Dieu. »
« La Parole de l’Éternel vint à Salomon, disant :
Quant à cette Maison que tu bâtis, si tu marches dans Mes Statuts, et que tu pratiques Mes Ordonnances, et que tu gardes tous Mes Commandements, pour y marcher, J’accomplirai à ton égard Ma Parole, que J’ai dite à David, ton père... »
C’est pourquoi l’Écriture relie aussi la Marche à la Présence de Dieu :
« Maintenant, Éternel, Dieu d’Israël, garde envers Ton serviteur David, mon père, ce que Tu lui as dit, disant :
Tu ne manqueras pas, devant Ma face, d’un homme assis sur le trône d’Israël, si seulement tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant Moi comme tu as marché devant Moi. »
« Et toi, si tu marches devant Moi comme a marché David, ton père, d’un coeur parfait et en droiture, pour faire selon tout ce que Je t’ai commandé, et si tu gardes Mes statuts et Mes Ordonnances... »
« Toi, si tu marches devant Moi comme a marché David, ton père, pour faire selon tout ce que Je t’ai commandé, et si tu gardes Mes statuts et Mes ordonnances... »
Le mot traduit par devant dans les expressions comme marcher devant Moi, est le mot hébreu paniym, qui veut littéralement dire « face, visage ».
Ainsi marcher devant le Seigneur, c’est marcher devant la Face du Seigneur.
Dans l’Écriture, « voir une personne face à face » signifie avoir une relation directe avec elle.
Nous sommes appelés à rendre des Jugements, en tant que croyants, car nous sommes dans une Relation directe avec Dieu Lui-même, qui a donné les Lois.
Nous avons la pensée de Christ 1 Corinthiens 2, 15-16, donc la capacité d’entendre Dieu et de discerner Ses Lois et Ses principes spirituels...
La Marche est donc liée à la Capacité de rendre des Jugements et à la Relation directe avec Dieu.
Nous pouvons en déduire la chose suivante :
Les Phérésiens refusent donc de marcher - au sens spirituel - et préfèrent déléguer les Jugements à ceux qu’ils estiment plus dignes d’un tel honneur qu’eux-mêmes, êtres si petits et insignifiants...
Cela crée une relation de dépendance spirituelle entre le croyant phérésien handicapé et ceux qu’il considère comme membres d’une caste spirituelle plus élevée.
Cela m’attriste tellement d’entendre des croyants dire :
« Qui suis-je pour juger ? »
Ce faisant, ils admettent être des handicapés spirituels, incapables de marcher dans les Jugements de Dieu. Ils ne reconnaissent pas qu’ils ont une Relation directe avec Dieu le Père !
Cette Parole très connue est souvent utilisée comme excuse pour demeurer dans cette claudication spirituelle :
« Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés... »
Cependant, ils sortent ces mots de leur véritable contexte spirituel : le même Jésus qui les a prononcés dit plus tard la chose suivante :
« Ne jugez pas sur l’apparence, mais portez un Jugement juste ! »
Pourquoi Paul, sous l’Onction de l’Esprit, dit-il ceci aux croyants de Corinthe :
« On entend dire partout qu’il y a de la fornication parmi vous, et une fornication telle qu’elle n’existe pas même parmi les nations, de sorte que quelqu’un aurait la femme de son père. Et vous êtes enflés d’orgueil, et vous n’avez pas plutôt mené deuil, afin que celui qui a commis cette action fût ôté du milieu de vous.
Car pour moi, étant absent de corps, mais présent en esprit, j’ai déjà, comme présent, jugé (vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus Christ), de livrer, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, celui qui a ainsi commis cette action, j’ai jugé, dis-je, de livrer un tel homme à Satan pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé dans la journée du Seigneur Jésus.
Votre vanterie n’est pas bonne ; ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever la pâte tout entière ? »
Il encourage ensuite les Corinthiens à livrer ce pécheur à Satan ! En 1 Corinthiens 5, 12, il leur reproche de ne pas juger ceux qui sont dans l’église.
Tout cela donne-t-il l’impression que juger est un péché ?
Certainement pas !
« Ne jugez pas... »
en Matthieu 7, 1 ? __
Il s’adressait à ce moment-là à l’âme des auditeurs et non à leur esprit !
Tout le Sermon sur la Montagne, dont Matthieu 7, 1 fait partie, est centré sur la soumission de l’âme à l’esprit :
Le terme « les foules », dans l’Écriture, évoque en général des âmes ; comparez Apocalypse 6, 9-11Apocalypse 7, 9.
avec
C’est pourquoi le Sermon sur la Montagne commence en Matthieu 5, 1 par une référence à « « Jésus voyant les foules ».
Il continue ensuite en abordant des préoccupations de l’âme, telles que la nourriture et l’abri. Le mot traduit par « vie », en Matthieu 6, 25 par exemple, est le mot grec qui signifie « âme » psyche.
La seule fois où Jésus emploie le mot « esprit » dans le Sermon sur la Montagne, c’est en Matthieu 5, 3, où Il dit : « pauvres en esprit ».
Il fait alors référence à ceux qui sont réduits à la mendicité, par le monde, parce qu’ils demeurent dans l’Esprit.
La Parole déclare que nos esprits sont riches
- 1 Corinthiens 1, 5 ;
- 2 Corinthiens 6, 10 ;
- Apocalypse 2, 9,
alors la pauvreté évoquée en Matthieu 5, 3 est une pauvreté de l’âme, non de l’esprit.
Donc, même quand Jésus utilise le mot « esprit » dans ce passage, Il s’adresse à nos âmes, et non pas à nos esprits.
Sinon, nous devrions ôter bien des passages de nos Bibles :
« Celui qui est spirituel discerne toutes choses ; mais lui n’est discerné par personne... »
ou, dans la version Segond :
« L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. »
« Dieu se tient dans l’assemblée de Dieu ; Il juge au milieu des juges. »
« Jésus leur répondit : N’est-t-il pas écrit dans votre loi : Moi J’ai dit : « Vous êtes des dieux » ?
S’Il appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu est venue (et l’Écriture ne peut être anéantie)... »
« Vous êtes venus à la Montagne de Sion ; et à la Cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste ; et à des myriades d’anges, l’Assemblée Universelle ; à l’Assemblée des Premiers-Nés écrits dans les Cieux ; et à Dieu, Juge de tous ; et aux esprits des Justes consommés... »
Les Phérésiens ne sont pas conscients de leur Autorité spirituelle pour juger.
Ils sont donc, aux Yeux de Dieu, tels des handicapés spirituels,
- incapables de marcher dans Ses Jugements,
- et d’établir l’Autorité de Son Royaume sur la Terre !
Ce sont des « P’tit Tim ».
Malheureusement, l’église est pleine de croyants dont l’Appel spirituel meurt avant d’avoir la possibilité de croître et de s’épanouir.
Pourquoi ?
Parce qu’ils acceptent la doctrine qui prêche la grandeur des Ministères et la petitesse des croyants de base !
Selon cette doctrine, seuls les Ministères à plein temps peuvent exercer des Jugements spirituels.
Les autres croyants doivent rester tranquillement assis sur leurs bancs d’église, accepter tout ce qu’on leur dit, sans aucun droit de juger ce qu’ils entendent !
Cela met en colère le Dieu Tout-Puissant d’avoir une église dominée par des pasteurs qui ont privé les croyants du droit d’accès direct à Dieu - Celui qui donne les Lois, Dieu le Père !
Ils se sont établis en intermédiaires permanents, des médiateurs entre Lui et le reste de l’Humanité !
- 1 Pierre 5, 2-3 ;
- Matthieu 19, 6 ;
- Galates 3, 19-29.
La plupart des membres de l’église croient - spirituellement parlant - aux Intermédiaires de l’Ancien Testament, même si l’église prétend vivre sous la Grâce du Nouveau Testament.
Ils sont convaincus que les Sacrificateurs « aaroniques » - les Ministères à plein temps - ont un accès direct au Lieu Saint et au Saint des Saints...
Dieu est triste et en colère de voir dans Son église de nombreux handicapés phérésiens, des « P’tit Tim » qui dépendent de l’homme, non de Lui ! Cependant, Il a prophétisé dans Sa Parole que les jours de ces sacrificateurs « Aaroniques » étaient comptés : Un peuple puissant, une Église spirituelle
« ...qui inspire la crainte se lèvera en ces derniers jours, afin de manifester Sa Gloire sur la Terre ! »
Il y aura une Église en marche, non handicapée par l’homme, mais dotée de puissance par l’Onction du Saint Esprit !
Voici maintenant une Parole pour l’église chrétienne aux États-Unis :
« Vous avez fait de grands efforts humains pour abolir l’avortement dans votre pays. Mais vous n’aurez pas l’Autorité spirituelle pour l’abolir tant que vous n’aurez pas chassé les Phérésiens qui sont à l’intérieur de Mon Église, dit le Seigneur. Je ne vous donnerai pas la Victoire sur l’Ennemi à l’extérieur tant que vous ne l’aurez pas vaincu à l’intérieur. Arrêtez de faire avorter les Appels spirituels de Mon Peuple !
Arrêtez d’être un handicap pour son Autorité !
C’est maintenant le temps de Mon Jugement, dit le Seigneur, et Je vais rugir comme un lion furieux contre ceux qui ont handicapé Mon Peuple. Je vais venir contre eux et les déchirer en lambeaux, dit le Seigneur. Car Je suis un Dieu Puissant !
Et Je suis consumé par le Zèle pour Mon Peuple. »